Quand vient la nuit
 
 

 ( Perkins soulève Dyer à ses pieds. Il essaye d'aider Dyer, mais celui-ci trébuche et grogne de douleur. ) PERKINS : On doit continuer à marcher. ( Dyer tombe à genoux. )
DYER : On ne vas pas y arriver. On ne vas pas … ( un murmure se fait entendre dans la forêt. Perkins et Dyer regardent craintivement autour d'eux. Le murmure est toujours plus important. Ils regardent en l'air et voient une nuée d'insectes verts qui descend vers eux. Dyer crie. Perkins ne peut que regarder, plein d'horreur. ---- Bureau des X-files; quartier général du FBI; Washington D.C. ---- (un diapo des bûcherons. Scully est assise au bureau. Mulder est assis face du diapo ) FM : Regarde bien Scully.
DS : Qu'est ce que je suis en train de regarder ?
FM : Trente bûcherons travaillant sous contrat dans l'état de Washington. Des hommes vigoureux, dans la force de l'âge. DS : Très bien mais qu'est ce que je dois chercher ?
FM : Quoi que ce soit d'étrange, d'inexplicable ?
DS : Je ne sais pas, j' … J'abandonne Mulder. FM : Tu abandonnes? C'est amusant c'est ce que semble avoir fait l'office fédéral des forêts.
DS : Pourquoi que leur est-il arrivé?
FM : En un mot, ils ont disparu. En tout cas c'est ce qu'il semble. ( il change de diapo, on voit deux hommes sur le nouveau ) FM : Voici Doug Spinney et Steven Teague. Ils s'appellent eux-mêmes les "monkey wrenchers". Le genre de gars qui cloutent les arbres, sabotent les équipements des bûcherons et rendent la vie infernale aux bûcherons et aux scieries. ( Scully se lève et se dirige vers lui )
DS : Des écoterroristes ou des militants environnementalistes.
FM : Exact. Il y a deux semaines, le groupe de bûcherons que je viens de te montrer a émit un message radio indiquant que Spinney et Teague étaient parti en vadrouille, cloutant des arbres, sabotant de l'équipement et causant le chaos général. Une semaine plus tard, toute communication radio était coupée.
DS : Sait-on de quelle façon ?
FM : Non. La compagnie de bûcheronage a demandé à l'office fédéral des forêts de faire une enquête. Deux officiers furent envoyés il y a une semaine, et personne n'a entendu parler d'eux depuis.
DS : Il semblerait que les "monkey wrenchers" font plus qu'apporter un peu de chaos.
FM : C'est ce dont la compagnie et l'office fédéral les accusent. Il ont demandé au FBI d'enquêter. J'ai dû faire jouer mes relations pour que l'on nous confie l'affaire.
DS : Pour un cas d'écoterrorisme? Oserai-je demander pourquoi ? ( il change de diapo pour afficher une vielle photo de bûcherons habillés comme dans les années 30.)
FM : En 1934, bien avant que l'on sut ce qu'est un écoterroriste, une équipe s'évanouit dans la même zone sans laisser de trace. On n'a plus jamais vu ni entendu parler d'un de ces hommes.
DS : Et qu'est-ce que tu suspectes? Bigfoot?
FM : Pas vraiment. Il y a là trop de flanelle à démolir, même pour Bigfoot ( Scully sourit ) Allez, Scully ce sera une belle balade en forêt. ( Scully jette un coup d'œil au diapo.) ---- Q.G. des rangers, forêt nationale; Nord-est de l'état de Washington; ( un camion transportant des troncs d'arbres passe, alors que Mulder et Scully se garent. Moore, un ranger, regarde une carte sur le capot de sa voiture. Il lève ses yeux alors qu'ils s'avancent vers lui.)
FM : Salut. Fox Mulder, voici Dana Scully, nous sommes du FBI.
MOORE : Larry Moore de l'office fédérale des forêts. (Il leur serre la main.) Vous pouvez mettre votre équipement à l'arrière du camion. (Mulder prend le sac de Scully et le met ainsi que son sac à l'arrière du camion.)
DS : Ca doit être assez rude là où nous allons, hein ?
MOORE : Ouais.
FM : Qu'est ce que c'est dans le pare-brise? Un coup de feu?
MOORE : Calibre 22. FM : Quelqu'un vous a tiré dessus?
MOORE : C'est ce qu'il semblerait. Il n'y a pas tellement de gibier par ici pour ce genre de calibre à part les "Feds"
DS : "Feds" ?
MOORE : Employé de l'office fédérale des forêts. C'est ainsi que les écoterroristes nous appellent.
FM : Vous pensez que ce sont eux qui vous ont tiré dessus?
MOORE : Je n'ai en principe aucun problème avec ces écoterroristes sur le fond. Je suis autant concerné par l'environnement et cette forêt que tout le monde. C'est leurs méthodes que je ne peux pas admettre.
DS : Pensez-vous qu'ils iraient jusqu'à tuer un homme?
MOORE : Et bien, nous avons trente hommes manquant, ayant une expérience de la survie en milieu sauvage. Quelquechose a dû leur arriver. (Il retire la carte de son capot et marche autour d'eux. Un homme marche vers eux, portant un sac et d'autres choses encore)
HUMPHREYS : Désolé d'être en retard. J'étais en train de parler à la femme de Bob Perkins. C'est un de nos bûcherons manquants. Eh Larry.
MOORE : Eh. ( il tend une boîte jaune à Humphreys )
HUMPHREYS : Steve Humphreys, chef de la sécurité de la société de bûcheronage Schiff-Immergut. (Il leur serre la main.) FM : Mulder, Scully.
HUMPHREYS : Bien, nous avons quatre heures de route devant nous. Plein de temps pour apprendre à se connaître. (Moore passe au volant, Humphreys se met sur le siège passager.)
DS : N'as tu pas l'impression que nous avons mis les pieds dans une guerre qui a déjà commencé? ( Mulder sourit alors que Scully se dirige vers l'arrière de la voiture. Plus tard, sur le chemin qu'ils empruntent. Il bruine, les essuies glaces sont en marche.) Pourquoi ces hommes travaillent-ils si loin dans la nature?
HUMPHREYS : C'est là où se trouvent les arbres.
DS : Vous plaisantez, non ?
HUMPHREYS : Non, les environnementalistes se sont assurés pour faire protéger ces lieux des bûcherons.
FM : Alors pourquoi êtes-vous toujours la cible des écoterroristes.
HUMPHREYS : Ces amoureux des arbres sont du même genre que ceux qui sont partis au Canada lors de la guerre du Vietnam. Ils sont lâches et leurs méthodes le sont aussi. ( La voiture commence à trembler fortement.)
MOORE : Putain! ( Ils sortent et voient qu'il y a un pieu dans le pneu.) Un pieu anti-pneu fait maison. Bien en travers de la chambre à air. C'est irréparable.
FM : Vous avez un pneu de secours, n'est-ce pas?
HUMPHREYS : Le pneu droit aussi est foutu. (Humphrey tient un morceau de métal d'une forme étrange, presque entièrement fait d'extrémités acérées.) Les "Monkey Wrenchers" en disséminent sur toute la longueur de la route que nous parcourons. C'est du terrorisme aveugle. Pourriez-vous imaginer quelqu'un en placer dans les rues de Washington D.C. ? J'aimerais bien voir la sympathie que ce geste attirerait.
DS : Alors est-ce que l'on pourra se rendre au camp? ( Moore passe derrière eux et mets son sac au dessus de son épaule.) MOORE : On va partir en randonnée. ( Ils le regardent marcher. Les montagnes font presque de la vapeur, l'eau réagissant au contact de la chaleur du sol. Les quatre arrivent au camp, qui est abandonné. Il y a des outils épars et des voitures.) Y-a quelqu'un ? ( Mulder et Scully rentrent dans la cabane et voient que le dîner est toujours sur la table, la nourriture intacte.)
FM : Quelqu'un a oublié de nettoyer leurs assiettes.
DS : On dirait aussi qu'ils sont partis précipitamment. ( Scully se rend dans la salle de bains. Mulder passe ses doigts sur le dessus du réfrigérateur et en retire un film graisseux. Il prend un sac plastique, l'ouvre, le renifle et le referme. Humphreys rentre.)
HUMPHREYS : Vous avez trouvé quelque chose? (Mulder lui tend le sac. Scully sort de la salle de bains. ) HUMPHREYS : Tous les véhicules ont tous étés sabotés, le générateur est défoncé.
DS : Quelqu'un a réellement mis tout sens dessus dessous.
HUMPHREYS : Qui que ce fut, il ne souhaitait pas non plus de communications radio. ( la radio sur le bureau à côté de lui est défoncé. Il en ramasse une pièce et la jète par la fenêtre. Moore ouvre le radiateur et en sort du riz. Mulder, Scully et Humphreys vont à ses côtés.)
MOORE : Les radiateurs sont remplis de riz. Comme du sucre dans les bougies des voitures. Ils ont vraiment fait la totale ici. ( Humphreys regarde sa montre. )
HUMPHREYS : Le coucher de soleil est dans une heure et demie.
MOORE : Je vais aller jeter un coup d'œil avant qu'il fasse noir. ( Il prend son sac et s'en va.)
HUMPHREYS : Je vais voir si je peux faire marcher le générateur. ( Il sort aussi.)
DS : Eh bien tu avais raison à propos de quelque chose.
FM : Et quoi?
DS : Ce n'était sûrement pas Bigfoot. (Scully, Mulder et Moore marchent dans un terrain vague, jonché de branches cassées et de souches d'arbres. Ils retournent assez rapidement dans la forêt. Mulder repère une sorte de cocon accroché à une branche horizontalement.)
FM : Regardez ca.
DS : Qu'est ce que c'est?
MOORE : Ca ressemble à une ruche. Peut-être un cocon.
FM : Tissé par quoi?
MOORE : Je l'ignore, je n'ai jamais rien vu de tel. ( Moore et Mulder font la courte échelle à Scully, qui attrape une branche.) DS : Je l'ai.
MOORE : Pouvez-vous le décrocher?
DS : Oui, je pense. ( Elle sort un couteau suisse de l'armée et est sur le point de couper la toile lorsque quelque chose tombe à ses yeux. Ce sont des doigts en putréfaction.)
FM : Tout va bien Scully? ( Peu après Moore coupe le cocon. Lui et Scully l'ouvrent pour révéler un cadavre humain à demi décomposé.)
DS : Oh mon dieu… ( Elle va vers le corps et touche le cou et le visage du corps.) Il a l'air, hum.. desséché et dur, presque… préservé.
MOORE : Comme s'il avait été embaumé.
DS : Non, plutôt comme si on avait aspiré tous les fluides de son corps. Presque comme s'il avait été purgé. ( elle touche le corps à nouveau ) Je crois… que c'est un homme.
FM : A peine.
MOORE : Je dirai que c'est, hum, comme une sorte de nid d'araignée ou un cocon d'insecte.
DS : Quel genre d'insecte aurait pu faire monter un homme en haut d'un arbre de cette manière? ( Mulder se dresse et regarde en haut )
FM : Araignée du matin… ( De retour au camp, Humphreys essaie de réparer le générateur et on entend la porte grincer. Il ramasse son fusil à pompe et se dirige vers la façade du camp, scrutant les alentours. Il entend un bruit provenant de la maison. Quelqu'un est en train de manger et boire les vivres restant. Il porte une tasse à sa bouche alors que rentre Humphreys.) HUMPHREYS : Ne bougez pas. Qui êtes-vous? ( l'homme dépose sa tasse et se retourne.) Doug Spinney. Je devrais te descendre sur place.
SPINNEY : Tu devrais aussi bien te tuer aussi.
HUMPHREYS : T'as un sacré culot d'oser me défier. Où sont passés ces hommes ? ( Spinney se dirige vers l'armoire. Humphreys marche dans la même direction que lui, tout en continuant à le mettre en joue.)
SPINNEY : Quels hommes?
HUMPHREYS : Les hommes qui travaillaient dans ce camp.
SPINNEY : Je ne veux pas savoir ce qui leur est arrivé. Probablement la même chose qu'à nous quand le soleil tombera. ( Humphreys regarde par la fenêtre. Moore, Scully et Mulder rentrent.)
FM : Que faites-vous?
HUMPHREYS : Cet animal se prénomme Doug Spinney. Il est le responsable de tout ces sabotages. Il est probablement aussi un meurtrier.
SPINNEY : Je ne suis pas un meurtrier.
HUMPHREYS : Tu n'est qu'un menteur. FM : Ecoutons ce qu'il a à nous dire. ( Mulder pose sa main sur le fusil à pompe de Humphreys. Humphreys le baisse.)
SPINNEY : Si nous restons ici parler, il n'y aura rien d'autre à dire. Je commencerais d'abord par essayer de faire marcher ce générateur. L'obscurité est notre ennemie. ( Spinney marche en direction de la porte, où se trouvent Moore et Scully.) HUMPHREYS : Mais de quoi parle-t-il?
SPINNEY : Quelqu'un veut-il me filer un coup de main? ( Lui et Moore sortent.) HUMPHREYS : Et maintenant il donne des ordres? C'est moi qui ait réparé ce putain de truc!
FM : Hey, ca va. (Spinney, suivi par les quatre autres, marche en direction du générateur, et dévisse le capot du réservoir à essence.) Pourquoi l'obscurité est-elle notre ennemie?
SPINNEY : C'est à ce moment là qu'ils arrivent. ( Il verse du pétrole à l'intérieur. )
DS : Qui vient ?
SPINNEY : Je ne sais pas ce que c'est. Ca vient du ciel, emporte un homme et le dévore vif. Je l'ai déjà vu arriver.
FM : Arriver à qui? (Moore revisse le capot et Spinney démarre le générateur. Il marche.)
SPINNEY : J'ai besoin de manger. Je n'ai pas fait un repas depuis trois jours. (Il rentre.)
HUMPHREYS : Quel genre d'histoire de dingue nous raconte-t-il, hein? Vous y croyez vous ?
DS : Nous avons trouvé quelque chose dans la forêt.
HUMPHREYS : Quoi?
MOORE : Un homme captif d'une espèce de cocon d'insecte. ( A l'intérieur Spinney commence à dévorer un bol de ragoût. Mulder s'assieds en face de lui. Scully est assise à côté d'eux. Moore se tient derrière eux et Humphreys se trouve à leurs côtés.)
FM : Que s'est il passé ici?
SPINNEY : Nous avions campé à deux vallées d'ici, nous étions quatre. Trois à présent.
HUMPHREYS : Des rats en moins.
SPINNEY : Notre camion était tombé en panne de batterie, alors nous avons tiré à coutre paille pour savoir qui partirait en voler une aux bûcherons. ( Moore verse du thé à Mulder et Scully.)
FM : Pourquoi vous n'êtes pas partis hors de la forêt?
SPINNEY : Cela représentait plus d'un jour de marche. On ne voulait à aucun prix être surpris par la nuit. Pas après ce qui est arrivé à Teague.
DS : C'est que vous dites avoir vu dévoré vivant?
SPINNEY : Ouais.
FM : Qu'est ce que vous faisiez là-bas?
SPINNEY : Du camping.
HUMPHREYS : Ouais, le genre du camping allant à l'encontre des lois fédérales. ( Moore s'assied. )
FM : Bon, arrêtez-vous une seconde, d'accord?
MOORE : Non il a raison. C'est homme est un criminel reconnu.
SPINNEY ( à Humphreys ) : Et vos crimes, hein? Ceux que vous perpétrez contre la nature.
HUMPHREYS : Nous opérons tout à fait légalement. Nous payons le droit de prendre ces arbres.
SPINNEY : Ah ouais? Et bien, j'ai des nouvelle pour vous. Vos équipes ont pris des arbres que personne n'avait le droit de prendre.
MOORE ; Ils ont pris des arbres marqués?
SPINNEY : Oui, marqué en orange.
MOORE : Les anciens arbres? Savez quoi que ce soit à ce propos Steve?
HUMPHREYS : Non. ( il se lève et prend son manteau. ) C'est sa parole contre la mienne? (Aucune réponse ne vient. Il revêt son manteau. )
SPINNEY : Ne sortez pas la nuit. Croyez-moi, c'est là dehors.
HUMPHREYS : Quoi? Si je passe cette porte, quelquechose va m'attaquer, me dévorer vivant et m'enrouler dans un cocon? SPINNEY : Oui.
HUMPHREYS : Cette chose est trop polie pour rentrer ici et me prendre?
SPINNEY : Pour une raison, elle est, euh, effrayée par la lumière.
HUMPHREYS : Ca a peur de la lumière.
MOORE : Il doit y avoir du vrai dans ce qu'il raconte, Steve.
HUMPHREYS : Vous savez ce que je pense? Cette homme est un menteur et un meurtrier, assez malin pour nous monter une histoire comme celle-ci. Et même confectionner un cocon juste pour sauver quelques arbres et je vais prouver que j'ai raison. ( Il sort son fusil à pompe à la main. ) Tout ceci est ridicule. Où est-ce Spinney? ( Mulder et Scully sortent un peu. Spinney et Moore se tiennent sur le pas de la porte. ) Je croyais qu'il viendrait me dévorer! Huh! (Un insecte se grille sur une lampe.) Eh! Je suis là! Sortez quoi que vous soyez! Putain soyez pas timide! (Derrière un arbre, on peut voir des millions de petits insectes rampants, les mêmes que ceux précédemment vus.) . Allez! Huh! (Il revient.) C'est tout comme je vous l'avais dit. Il n'y a rien d'autre là de hors à part un paquet d'arbres. des arbres que cet homme juge plus précieux que des vies humaines. Et j'irai le voir poursuivi pour meurtre. ( Il les dépasse et rentre dans la cabine.)
DS ( à Mulder ) : Qu'en penses-tu?
FM : Je suggère qu'on dorme avec une veilleuse. (Scully rentre, Mulder ferme la porte après elle. D'autres insectes se grillent sur une lampe. C'est le matin, Spinney mène les autres à un immense arbre coupé, marqué d'une croix orange.)
SPINNEY : Vous voyez ca? Il se dressait avant que vous naissiez et vos hommes l'ont coupé.
DS : Qui marque ces arbres?
MOORE : Le service fédéral des forêts. On n'est censé ne que couper des arbres marqués d'une croix bleue. ( Mulder monte sur la souche.)
FM : Cet arbre devait avoir au moins une centaine d'années.
MOORE : Au moins.
DS : Vous devez obtenir beaucoup de bois d'un grand arbre comme celui-ci.
SPINNEY : Des centaines de planches. C'est beaucoup plus facile que de couper des centaines d'arbres plus jeunes. HUMPHREYS : Eh bien laissez moi vous rappeler que Spinney et ses amis peignent les arbres de leur propre peinture. MOORE : C'est une arbre âgé de 500 ans, Steve.
FM: Eh, regardez ca. ( Moore s'approche. Mulder pointe une sorte d'anneau vert-jaune près du centre.
MOORE : J'ignore ce que c'est, je n'ai jamais rien vu de tel.
DS : Ces anneaux au centre sont les plus anciens, n'est-ce-pas?
MOORE : Ouais. Chaque saison représente une saison de croissance. Vous voyez ceux-ci? ( il désigne l'anneau le plus au centre. ) Ceux-ci ont 500, 600 ans. Ce sont des archives des chutes d'eau et du climat. Mais celui-ci… je ne sais pas. Je dois en prendre un échantillon. ( Il retire son sac à dos.)
HUMPHREYS : Avons-nous fini la balade naturelle? Je veux une réponse à ce qui est arrivé à ces bûcherons.
DS : C'est ce que nous tentons de déterminer, monsieur.
HUMPHREYS : En interrogeant une souche d'arbre? Vous ne pensez pas qu'on ferait mieux d'interroger cet homme? (Il désigne Spinney. )
FM : Je ne pense pas qu'il l'ait fait.
HUMPHREYS : Et bien je pense que si et je le veux arrêté.
FM : Eh bien il ne va nulle part.
HUMPHREYS : Pas avec une arme pointé sur lui. Mais que se passera-t-il si ses trois potes se ramènent pendant que vous êtes là à traîner? Il vous feront la même chose qu'aux officiers fédéraux. Hein Larry?
MOORE : Je veux juste un échantillon de cet arbre.
HUMPHREYS : Eh! J'ai des familles qui exigent des réponses à propos de leurs proches et vous aussi. Des réponses que vous ne trouverez pas dans cet arbre.
SPINNEY : Le seul crime sur lequel nous pouvons enquêter est la mort de cet arbre.
HUMPHREYS : Ouais, on verra bien. (Il s'en va)
MOORE : Steve où vas-tu? ( il s'arrête et se retourne.)
HUMPHREYS : Je vais m'en aller à son camion, partir et ramener des personnes ici qui agiront.
SPINNEY : Bah, laissez-le partir. Laissez le découvrir par lui-même. (Humphreys s'en va. De retour au camp, Moore observe l'échantillon au microscope.)
MOORE : C'est étonnant. Cet anneau jaune a quelquechose de vivant à l'intérieur, une sorte de minuscule insecte. Ca n'a aucun sens. (Mulder jette un coup d'œil dans le microscope.)
DS : Pourquoi cela? (A l'intérieur de l'échantillon, des millions de petits insectes rampent.)
MOORE : Et bien les parasites attaquent les arbres d'une multitude de façons, mais ils attaquent toujours les parties vivantes. Les feuilles, racines, les anneaux nouvellement poussés. Même s'ils étaient des "creuseurs", ils ne pourraient pas aller si profondément dans l'arbre.
FM : Peut-être le bois de cet anneau est différent. Ils s'en nourrissent.
DS : Pouvez-vous les identifier? (Mulder se lève. Elle fait glisser le microscope vers elle et regarde à l'intérieur.)
MOORE : C'est une sorte de mite des bois ou quelque chose comme ça. Je n'en ai jamais vu auparavant.
FM : Auraient-ils pu vivre dans cet arbre des centaines d'années?
MOORE : Je ne vois pas comment. Je veux dire, ces anneaux sont surtout du bois mort. Le système vasculaire d'un arbre se limite aux anneaux extérieurs, qui nécessitent de l'eau pour survivre.
DS : Eh bien, il semble qu'ils couvent dans le bois poreux. Peut-être que quand vous avez pris cet échantillon, vous avez touché le nid principal.
SPINNEY : Peuvent-ils tisser des cocons? ( ils se tournent pour voir Spinney rentrer.) Teague est mort juste après que cet arbre ait été coupé. C'est à peu près à ce moment que les bûcherons ont aussi disparus.
DS : Vous pensez que ces mites les ont tuées.
SPINNEY : Peut-être ont-elles été en hibernation des centaines d'années durant. Elles se sont peut-être réveillé affamées. ( Humphreys est dans les bois et rentre dans le camion. Il pose son sac et remarque qu'il n'y a pas de clés. Il scrute les alentour mais il n'y a personne.)
HUMPHREYS : Putain! (Il cligne. La nuit tombe alors qu'il essaye de court-circuiter la voiture. Sans succès. Il se lève et se dirige vers le capot du devant. Il regarde aux alentours avec sa torche, tourne des boutons du moteur. Un bourdonnement se fait entendre. Il scrute les alentour et prend son fusil à pompe.) Bon allez! Sortez maintenant! (Rien.) Je sais ce que vous mijotez! (Rien.) (le bourdonnement se fait de plus en plus audible. Il lève la tête et aperçoit la nuée descendre sur lui. Il rentre dans le véhicule et ferme toutes les portes. Il les observe à travers le pare-brise, et réessaye de démarrer la voiture. Le moteur démarre enfin. Il embraye et appuie sur l'accélérateur, mais la voiture n'avance pas. Il réessaye. Echec. La nuée est de plus en plus près. Il démarre enfin mais percute un rocher. Il tente de se dégager, klaxonne. Mais la nuée est sur la voiture et pénètre par le circuit d'aération. Il tente de sortir mais sa porte est coincée. Il essaye plusieurs fois jusqu'à ce que les insectes le submerge. Il frappe la fenêtre et hurle.) (Retour au camp. Scully est toujours au microscope, Moore et Mulder marche dans la salle. Spinney est assis sur une table.)
MOORE : Humphreys devrait être de retour maintenant.
DS : Ces insectes ne bougent plus à présent. Ils sont ou morts ou endormis.
SPINNEY : c'est la lumière. Ils ne supportent pas la lumière.
DS : C'est bizarre. Normalement les insectes aiment la lumière.
SPINNEY : Visiblement ce ne sont pas des insectes ordinaires, c'est le moins qu'on puisse dire.
FM : Que sais-tu des insectes Scully?
DS : oh, juste ce que j'en ai appris en cours de biologie. Qu'ils sont la base de notre écosystème. Qu'il y en a beaucoup, de l'ordre de 200 millions par personne de cette planète.
FM : Et qu'ils sont là depuis longtemps, n'est ce pas?
DS : Oui quelquechose comme 600 millions d'années, avant même les dinosaures. Pourquoi?
FM : Et cet arbre a 5, 6, 700 ans? MOORE : Ouais.
FM : Et certain anneaux représentent des archives de changements climatiques, ce qui veut dire que cette année là, quelque chose s'est est arrivé et cela a produit un anneaux anormal.
DS : Comme quoi par exemple?
FM : Une éruption volcanique. Toute la chaîne de montagnes qui court de Washington à l'Oregon est toujours très active. Vous vous rappelez du mont St Helens?
DS : Oui mais comment est-ce que cela explique les insectes?
FM : Quand le mont St Helens est entré en éruption, une grande quantité de radiation à été émise de l'intérieur de la terre. Des choses étranges ont commencé à grandir. Ils ont découvert dans un lac une amibe qui peut carrément aspirer le cerveau d'un homme
. DS : Oh, une amibe gobeuse de cerveau.
FM : Non, c'est vrai. Esprit du lac. Et il y a des cas reconnus de nageurs infectés.
DS : Mais une amibe est un organisme unicellulaire. Il peut être altéré. Un insecte est un animal complexe. Cela leur prendrait des années et des années pour muter.
FM : Et bien, peut-être n'avons nous pas affaire à une mutation. Et si une espèce de … de larve d'insecte éteint dans cet anneau, déposé durant une période d'activité volcanique par le système des racines. Un ancien œuf d'insecte. Endormi depuis des milliers, des millions d'années peut-être jusqu'à ce que…
SPINNEY : Jusqu'à ce que les bûcherons coupent cet arbre. (il se lève) Ce serait tout de même une justice étrange, ne pensez vous pas? Relâcher ce qui finira par les tuer eux et votre ami Humphreys. (il passe à côté de Moore, se dirige vers la chambre à coucher.) Et qui sait? Peut-être nous. Faites de beaux rêves. (il rentre.)
MOORE : Humphreys a peut-être réussi à s'en aller. On ne sait pas si il a échoué. Peut-être est on en train de se laisser aller à propos de cette histoire d'insecte.
FM : Ouais, peut-être. (Lever de soleil. Spinney se faufile hors de la cabine, prends son sac et sort. Il va sur le coté de la cabine et prend le réservoir d'essence. Il commence à dévisser la batterie du camion alors que Mulder se faufile dans sa direction et pointe son arme sur lui.) On part en balade?
SPINNEY : Non j'étais juste en train de…
FM : De faire un peu de réparation. Il me semblerait que tu projetais de te tirer d'ici.
SPINNEY : Je dois sauver mes amis. Ils n'ont de l'essence que pour tenir 15 heures, 20 au plus. Ils mourront si je n'y vais pas. FM : Alors pourquoi te tirer en douce?
SPINNEY : Le "Fed" m'aurait pas laissé. Il n'aurait jamais confiance en moi.
FM : Il a ses raisons. Moi non plus.
SPINNEY : Ecoute mec, je peux tous nous sauver. On a une jeep là-bas à deux vallées d'ici. Tout ce dont elle a besoin c'est d'une batterie. Je peux y aller et revenir. On pourra tous s'en aller demain matin. Tu dois me croire, mec. (Plus tard. Mulder est en train de réparer la radio. Il l'allume, mais il n'obtient pas de tonalité.) FM : La radio est réparée . (Scully arrive.)
DS : Elle marche?
FM : Je n'ai pas de réception, le récepteur doit être mort.
DS : Et peut-on envoyer un message.
FM : On pourrait essayer. ( il attrape le transmetteur.) Ceci est un appel à l'aide, il y a t'il quelqu'un sur cette fréquence? (Rien. Il ajuste la fréquence, mais toujours rien.) Ici l'agent spécial Fox Mulder du F.B.I. nous avons une urgence et une quarantaine possible. Notre position est… ( il fait signe à Scully de prendre la carte, ce qu'elle fait. Soudainement, le générateur cesse de fonctionner. Ils sortent, vont sur le côté de la maison où se trouve Moore.) Qu'est il arrivé au générateur?
MOORE : Je l'ai coupé.
FM : Et bien rallumez-le, j'ai refait la radio marcher.
MOORE : Qu'est il arrivé au bidon d'essence?
FM : Spinney l'a pris.
MOORE : Il l'a pris? Vous voulez dire qu'il est parti?
FM : Il est parti tôt ce matin. Il a pris la batterie et de l'essence. Il reviendra nous prendre demain matin.
MOORE : Il vous en a donné sa garantie personnelle?
FM : Il m'a donné sa parole.
MOORE : Vous n'avez pas pensé que cet homme qui vous a donné sa parole est un expert en sabotage? Et qu'il défie les autorités? Et qu'il est sûrement celui qui a tiré à travers ce pare-brise?
FM : Et qu'auriez vous fait? Au moins maintenant noua avons une chance de nous en sortir vivant, soit une chance de plus qu'avant.
MOORE : Ou une de moins.
DS : Qu'entendez-vous par là?
MOORE : Votre partenaire a laissé Spinney partir avec le reste de l'essence. Il reste à peu près un quart de réservoir, peut-être moins.
DS : Et l'essence dans le camion?
FM : Il n'y a pas d'essence, les réservoirs ont été percés ou remplis de sucre.
MOORE : Par le même homme, dont nous croyons qu'il va tenir sa parole et revenir nous chercher.
DS : Et bien nous devons retourner à la radio, nous devons envoyer un SOS.
MOORE : Chaque goûte d'essence que nous gaspillons est du carburant qui ne pourra pas nous éclairer ce soir. Je veux dire, je ne veux pas attendre en espérant que quelqu'un nous ait entendu quand cette chose cessera de tourner à deux heures du matin. Et vous? (Il rentre. Scully regarde Mulder, qui ne la regarde pas. Il cligne. Mulder rentre et marmonne, réalisant qu'il vient de commettre une erreur. Scully rentre et ferme la porte.)
DS : Mulder…
FM : Ecoute c'est fait. Ok je n'aurais pas dû le laisser partir. Oublions tout ca OK?
DS : D'accord. Que suggères-tu?
FM : Je ne sais pas. Il faut réfléchir.
DS : Ecoute, je pense que nous avons tous les deux une idée de ce qui s'est produit en 1934.
FM : Nous n'avons trouvé qu'un cocon. (Il se lève et passe la porte.)
DS : C'est une grande forêt.
FM : Ecoute Scully, qu'aurais tu fait?
DS : Tu veux dire aurais-je pris une décision qui affecte le groupe entier?
FM : Oh, tu peux m'épargner tout ca?
DS : Qu'est-ce que tu veux que je te dise? Mulder on va peut-être mourir ici! Si nous sommes chanceux, ils retrouveront nos corps accrochés dans un arbre ou peut-être même ne nous retrouveront-ils pas!
FM : Tu as raison. Et on est en train de perdre notre temps à parler. (Mulder passe devant elle, vers la fenêtre. Après quelques secondes, elle se dirige vers lui.)
DS : Que vas tu faire?
FM : Cloisonner cet endroit. Si nous passons la nuit ici, il faut tout faire pour que ces insectes ne rentrent pas. (Mulder rembourre la fenêtre avec des draps. Moore rentre avec plus de provisions. Scully est en train de visser une ampoule.) MOORE : Je ferais attention avec ca. C'est la dernière en état de marche. (Tombée de la nuit. Le générateur tourne. Mulder et Scully sont allongés sur leur lits de camp, Moore sur son lit. Ils regardent tous l'ampoule marcher. Scully regarde dans un coin et voit, dans l'ombre, des insectes ramper.)
DS : Je peux les voir. Jetez un coup œil à ca. (Elle marche vers le coin. Ils la suivent.) On dirait qu'elle passe à travers le mur par là, où c'est sombre. Vous les voyez? (Elle se penche en avant et regarde sa main. Au fur et à mesure que l'ombre la recouvre, elle voit des mites ramper sur elle. Elle laisse échapper un cri. Elle se lève et essaye de les retirer de sa main.) Ils sont sur moi.
FM : Du calme Scully, Scully… (Elle recule, frottant son bras.)
DS : Ote les!
FM : Arrête de bouger! Stop! (Elle secoue ses bras violemment, heurtant l'ampoule. Moore l'attrape.)
MOORE : Eh attention! (Mulder l'attrape et la tient contre le mur.)
FM : Tiens-toi tranquille! Du calme!
DS : Tu peux les voir? Mulder retire-les!
FM : Ils ne sont pas juste sur toi. Ils sont partout. Je pense que c'est le résidu graisseux qu'il y a sur tout ici.
DS : Je croyais qu'on était supposé être en sécurité à la lumière!
FM : Je crois que nous le sommes. Je pense que la lumière les empêchent de se regrouper. Nous serons en sécurité tant que nous aurons de la lumière. (Les mites continuent à grouiller dans le coin. Plus tard. Le réservoir près du générateur est presque vide. Tout le monde est assis.) Comment ca va?
DS : Ca va. (Les deux respirent profondément. Plus tard, ils sont assis ensemble et regardent les mites ramper.) Ce sont des enzymes oxydantes, comme des lucioles. Peut-être est-ce pour cela qu'ils doivent mettre sous cocon leur proie… pour qu'ils puissent oxyder les protéines pris des fluides du corps. (La lumière vacille. Ils la regardent. Elle redevient normale. On peut entendre le générateur tomber à court d'essence.) Et que se passera-t-il si le générateur s'arrête? Vont ils se regrouper ici et nous drainer nôtre vie?
FM : Il reste une heure et demie avant le lever de soleil.
DS : Et ensuite quoi? Il y a plus d'un jour de randonnée pour sortir de cette forêt. On n'y arrivera pas avant la tombée du jour. FM : Peut-être quelqu'un a-t-il entendu notre transmission radio. De l'aide est peut-être en route.
DS : Tu as envoyé ton appel il y a des heures. Je veux dire qu'elle devrait déjà être arrivé.
FM : J'ai toujours confiance en Spinney. Il m'a donné sa parole de revenir nous prendre.
DS : Et si il ne le fait pas? FM : On réfléchira à quelquechose. (Le générateur crachote et s'éteint. L'ampoule s'éteint doucement. Mais de la lumière brille de l'autre côté. Mulder et Scully se tournent et voient le soleil se lever doucement. Mulder et Moore courent vers un camion et vérifient les pneus.) Vous avez des rustines?
MOORE : Ouais.
FM : Peut-être peut on le réparer ou au moins lui faire retenir de l'air. Avec la rustine dans votre camion, on pourra peut-être descendre la montagne. Sinon on pourra au moins les avertir par radio ce qu'il y a là dehors. (Mulder, Scully et Moore descendent vers le camion. Mulder fait rouler le pneu de secours.)
MOORE : Vous le voyez?
FM : Ouais. (ils regardent par la fenêtre du conducteur et voient Humphreys, penché sur la porte, dans un cocon. Ils entendent un bourdonnement.)
MOORE : Vous entendez? Une voiture! (Ils se retournent et voient arriver une Jeep.)
FM : Non c'est une Jeep! (La Jeep fait un dérapage pour s'arrêter. Les trois courent dans sa direction.)
SPINNEY : Faut qu'on bouge allez allez!
MOORE : Et pour le corps de Humphreys?
SPINNEY : Laissez-le. J'ai lancé un appel radio pour de l'aide. (Scully se met du côté passager.)
FM : Qu'est-il arrivé à vos amis?
SPINNEY : Ils n'ont pas réussis. On y arrivera pas non plus si on ne se bouge pas le cul! (Les deux autres rentrent et ils roulent. Les phares s'allument car il y a de la brume qui enveloppe la route et qui devient sombre. Tout va bien jusqu'à ce qu'il heurtent une rangée de pieux anti-pneus.) Merde! (Il sort et regarde les pneus.) J'y crois pas.
MOORE : Quand vous parliez de se tirer une balle dans le pied… (Moore ouvre la porte et regarde à l'extérieur. Un bourdonnement se fait entendre. Tout d'un coup, Spinney est attaqué par la nuée. Moore regarde depuis l'extérieur de la voiture.)
FM : Sortez-vous de là! Rentrez dans la voiture! (Moore rentre dans la voiture et ils regardent, impuissant Spinney qui essaie de repousser la nuée. Spinney frappe le capot de ses poings, grognant et hurlant, jusqu'à ce qu'il s'enfuie. Les insectes commencent à rentrer dans la voiture. Les trois essayent de les balayer mais ils n'y arrivent pas. Ils grognent et crient, de plus en plus fort au fur et à mesure qu'ils sont submergés. Le matin. Un hélico vole alors que trois camions se dirigent vers la Jeep. Il en sort des hommes portant des combinaisons anti-contamination. Ils ouvrent et regardent dans la Jeep. Ce sont trois cocons.) HOMME : Nous avons une situation d'évacuation d'urgence. Exigeons des quartiers de mise en quarantaine pour deux, peut-être trois personnes. Nous diagnostiquons une infection ou exposition à un vecteur biologique inconnu. Je répète ceci est une situation d'évacuation d'urgence. Deux, peut-être trois victimes… (Scully bouge sous son cocon.) ----Quartiers de quarantaine; Winthrop; Washington (Une petite porte coulisse et un homme en combinaison sort une boite en fer.)
PANNEAU : Attention à tous le personnel. Haut danger biologique au troisième étage.) (Il la porte dans une salle contenant beaucoup d'autres hommes en combinaison. Un homme marche vers Moore, qui est dans un caisson étanche. Il presse quelques boutons sur une machine et fait la même chose pour Scully. Mulder rentre, sévèrement brûlé, habillé en blanc, tirant une bonbonne d'oxygène sur un chariot, qui est relié à son nez par un tuyaux.)
HOMME : Comment vous sentez vous?
FM : Mieux. Qu'ont donné les tests? (L'homme marche vers un bureau et attrape une feuille.)
HOMME : Vos résultats respiratoires sont bons. Nous sommes plus inquiets des dommages causés par l'inhalation d'une large concentration de luciférine.
FM : Qu'est-ce que c'est?
HOMME : La même enzyme que l'on trouve dans les lucioles et autres insectes bioluminescent. Nos entomologistes essaye toujours de déterminer quels insectes vous avez rencontrés. (Mulder et l'homme marchent vers Scully.)
FM : Scully? (Elle inconsciente et brûlée de même .) Comment va-t-elle?
HOMME : A vrai dire, elle n'est pas encore sortie des bois. Elle a perdu beaucoup de fluides. Deux ou trois heures d'exposition de plus et elle n'y serait peut-être pas arrivé. (L'homme commence à partir.)
FM : Comment allez vous les contenir dans la forêt? (Il se retourne.)
HOMME : Le gouvernement a entamé une procédure d'éradication. Ils sont assez sûrs qu'en utilisant une combinaison d'incendies contrôlés et de pesticides, ils y arriveront.
FM : Et si ils n'y arrivent pas? HOMME : Ce n'est pas une option, M. Mulder. (Il sort, laissant Mulder à ses pensées.)

La Fin